Avec son dernier disque dédié à Mozart, le pianiste islandais maintient sa stratégie: garder le secret et surprendre. Un pari gagnant.
Le pari de la légèreté. Ainsi pourrait-on définir le dernier opus du pianiste islandais Vikingur Olafsson, dédié à Mozart et ses contemporains. Sa pose conceptuelle sur la jaquette, plume noire à la main, toute en jeux de miroirs et de contrastes, semble donner le ton: celui d’un album aux dehors enfantins, mais à la profondeur sous-jacente. Aérien dans son essence. Élégant et savamment architecturé dans sa réalisation. On y retrouve une succession de pièces brèves, signées du génie de Salzbourg, mais aussi de Carl Philipp Emanuel Bach, Baldassare Galuppi, Domenico Cimarosa ou Joseph Haydn. Brossant le portrait d’un Mozart à deux facettes: à la fois élégiaque et profond. «Différent de celui que l’on se représente toujours, figé dans son portrait d’ex-enfant prodige. Car ce qui fait Mozart, ce n’est pas son génie précoce mais les dix dernières années de sa vie.»
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