INTERVIEW – Le tout nouveau Président du Centre Pompidou, qui dévoile ce matin son projet pour l’institution, a réussi à faire bouger le calendrier. Rencontre en avant-première.
LE FIGARO .- Comment devient-on président du Centre Pompidou. Question d’ambition, de talent, de chance ?
Laurent LE BON.- Sur la question du comment, j’ai répondu à une demande à la suite du départ à la retraite du Président Lasvignes, très grand serviteur de l’État auquel je rends hommage. J’ai trouvé une maison dans un état merveilleux où l’on a envie de marcher dans ses traces. L’appel d’offres a été diffusé de manière très publique et mettait en avant le projet de chaque candidat. Le président de la République m’a accordé sa confiance. C’est une nouvelle aventure tout à fait inédite : c’est la première fois de ma vie que je reviens dans un lieu où j’ai eu la chance de travailler. Je retrouve une maison, à la fois des personnes que j’ai connues et une nouvelle énergie, à un moment où il y a beaucoup à faire. Car nous sommes dans un moment de questionnement. Je salue le choix qui a été fait de lancer enfin ces travaux, essentiellement de désamiantage, pour une période de trois
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