REPORTAGE – Pour la première fois, la foire se déploie au Grand Palais éphémère, en face de la tour Eiffel. Malgré des mises en scène peu frappantes, le monde de l’art est présent.
Paris bouillonne. Le retour de la Fiac 2021, après une année blanche, a stimulé les ardeurs de la petite planète Art qui se remet toujours plus en mouvement. Planète, vous avez dit planète? Même si les Chinois et les Japonais restent absents, la 47e édition de la grande foire d’art parisienne a réussi à faire venir des Américains, des Coréens, des Australiens, des Anglais et tous ceux qui sont restés en Europe à l’heure du Brexit. Des «art advisors» en cohorte, de grands directeurs comme Max Hollein du Met, des stars comme Brad Pitt, des «talent scouts» comme les Rubell de Miami. Dans le périmètre nettement plus exigu du Grand Palais éphémère dessiné par Wilmotte et sous la longue tente blanche qui empiète sur le Champ-de-Mars, plus de 160 exposants sont au coude à coude pour ranimer la flamme.
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Rien de comparable avec le Grand Palais, son architecture monumentale et pourtant humaine, son échappée vers le ciel de Paris. Sous la pression des riverains et l’action de leur maire, Rachida Dati,
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