NOUS Y ÉTIONS – Lion d’or 2017 de la Biennale de Venise, la plasticienne allemande a composé, en direct, neuf soirées au Palais de Tokyo. Des performances dont on sort le cœur serré.
Natures mortes / Acte 2. C’est un phénomène qui a conduit entre 2000 et 2500 personnes par soir au Palais de Tokyo, pour neuf soirées de performances électriques, comme Paris n’en a jamais vu. Phénomène de masse du 14 octobre au 18 octobre, puis du 21 au 24 octobre. La file d’attente, interminable, courait depuis le métro Iéna, jusqu’au Palais de Tokyo. Et pourtant, pas le moindre signe d’impatience chez ces visiteurs du soir, souvent jeunes, tous motivés, qui avaient réservé leur billet en ligne et attendaient juste de le montrer en même temps que leur passe sanitaire. Un billet spécial de 12 € leur donne libre accès à 4 h de transes et de musique, de fascination, voire de sidération, pour ne pas dire de catharsis (un ticket événement à 25 € a été envisagé, puis abandonné).
Histoire muette et chargée de références
Attention, mode d’emploi, pour une soirée qui, comme l’exposition atemporelle qui l’encadre, bannit les explications trop cartésiennes, ignore les cartels ou les réduit, à l’allemande, au strict minimum. Tout est question
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