REPORTAGE – L’auteure publie un livre audio intitulé Territoires intimes, sur ses auteurs favoris, dont Zola. A cette occasion, elle a visité la maison de l’auteur de Germinal, à Médan.
Un vent léger de bois et de mousse souffle cet après-midi d’octobre, à Médan. Il fait froid, le ciel est d’un blanc laiteux. Tatiana de Rosnay, emmitouflée dans son long manteau bleu, fait de grands gestes. Ce n’est pas pour se réchauffer, mais pour exprimer sa joie. Devant la maison de Zola, elle trépigne. Cela fait dix ans qu’elle attendait ça, le temps que cela a pris pour que les travaux de restauration, dont Pierre Bergé fut le principal mécène, se terminent. Elle gambade avec des jambes d’enfant, pointe du doigt le jardin en contrebas de l’allée et s’improvise guide: «Il a agrandi sa propriété grâce à ses succès: avec l’argent de Nana, il a construit la tour Nana, avec celui de Germinal, la tour Germinal…» L’auteure des Fleurs de l’ombre (Robert Laffont), connaît tout de lui.
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