CHRONIQUE – Nicolas Cage est méconnaissable dans le rôle touchant d’un ermite volontaire sur les traces de son passé douloureux.
Nicolas Cage a bien changé. Dans Pig il s’appelle Robin Feld et ne porte pas beau. Le cheveu gris et gras, mutique, la barbe fournie, il vit en ermite dans une cabane nichée au creux d’une forêt de l’Oregon. On devine qu’il ne sent pas très bon, ce qui ne doit pas trop gêner la truie avec qui il partage sa vie (du calme, Sandrine Rousseau: nous parlons de l’animal.). Mais attention, il ne s’agit pas de n’importe quel suidé: une truie truffière. Grâce à elle, chaque jeudi que Dieu fait, un jeune homme vient dans sa belle voiture jaune échanger quelques billets verts contre une truffe noire que la cochonne a dégottée au pied d’un arbre. Jusqu’au jour où un drame épouvantable surgit dans la vie de notre anachorète laïc: sa truie lui est nuitamment dérobée.
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Et voilà Robin des bois en route pour la ville. Même si c’est Portland, repaire des plus débraillés représentants de l’extrême gauche américaine progressiste post-punk, sa dégaine y détonne.
De même que la phrase qu’il lance à tous ceux qu’il
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