NOS CONSEILS – Préserver les intérêts de tous ses enfants, assurer l’avenir de sa moitié, tout en limitant les sources de tension… L’équation est complexe mais pas insoluble.
D’après une enquête publiée par l’Union financière de France (UFF), en partenariat avec Ipsos, sur les préoccupations patrimoniales et financières des familles recomposées, «près de la moitié des répondants ignorent qu’en cas de remariage, les enfants issus d’une première union peuvent être désavantagés au moment de la succession». Le fait d’être mariés en séparation de biens n’y change rien. Si vous avez des enfants nés d’une autre union, le code civil prévoit, en effet, que votre conjoint survivant héritera du quart de votre succession en pleine propriété. Or, tout ce qu’il recevra en pleine propriété sera définitivement perdu pour les enfants de votre précédente union: ce sont vos enfants communs et/ou vos beaux-enfants qui en hériteront au décès de votre conjoint.
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Pour y remédier, vous pouvez envisager une donation au dernier vivant pour lui transmettre plutôt la totalité de l’usufruit de votre succession. À son décès, tous vos enfants récupéreront ainsi la pleine propriété de vos biens.
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