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Plus de 120 chefs d’Etat et de gouvernement sont réunis à Glasgow, en Ecosse, dans le cadre de la 26e conférence des Nations Unies sur le climat, la COP26.
À l’occasion de la COP26 qui se tient jusqu’au 12 novembre à Glasgow, Emmanuel Macron a pris la parole devant la centaine de chefs d’Etat et de gouvernement réunis ce lundi 1er novembre.
Pour le Président de la République, « Il faut retrouver l’ambition des 1,5 degrés et crédibiliser ce chiffre ». « Nous savons que notre objectif c’est [une augmentation de la température globale de] 1,5 degrés pour la fin du siècle. Nous savons qu’aujourd’hui nous n’y sommes pas. Notre trajectoire actuelle nous amène à 2,7 degrés. La clé de notre action collective est que, dans les jours qui viennent, il puisse y avoir suffisamment d’engagements pour revenir au 1,5 degrés ».
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Le chef de l’Etat français a donc « appel[é] tous les pays qui ne sont pas au rendez-vous à leur juste part à prendre leurs responsabilités d’ici la fin de cette COP ». Selon lui, « toutes les économies développées doivent contribuer à leur juste part », afin d’aider les pays en développement à lutter contre le dérèglement climatique.
Il en a ainsi appelé à la « solidarité », alors que « ce sont les pays les plus pauvres qui vivent les premières conséquences de la crise climatique », a-t-il affirmé.
Rehausser les ambitions
D’après le président, toutes les stratégies nationales sont en accord avec ces 1,5 degrés : « le France et l’Union européenne, le Royaume-Uni, sont au rendez-vous de cet engagement ».
En ce sens, le chef de l’Etat a estimé que « la clé pour les quinze prochains jours est que les plus gros émetteurs, dont les stratégies nationales ne sont pas conformes à l’objectif des 1,5 degrés, rehaussent leurs ambitions ».
Il a estimé que « tout cela n’avancera que si nous sommes cohérents, et ce, en liant l’agenda contre le dérèglement climatique à celui de la biodiversité et celui du commerce ». « Il faut mettre en cohérence notre cadre commercial et celui de l’environnement. Trop de pays parmi nous signent des engagements climatiques tout en prenant des accords commerciaux qui vont à l’encontre de ces engagements ».
Enfin, Emmanuel Macron a mis l’accent sur la confiance et la transparence. « Nos jeunesses veulent nous voir prendre des engagements, veulent voir nos actions et qu’elles soient mesurables ».