CRITIQUE – Le Finlandais met face à face deux êtres qu’a priori tout oppose. Un second long-métrage surprenant.
Terminus Mourmansk. Laura a la couchette du haut. Cette Finlandaise blonde partage son compartiment avec un Russe au crâne rasé qui ne crache pas sur la vodka. Elle étudie l’archéologie et veut découvrir les pétroglyphes, ces roches ornées de dessins remontant à des millénaires. Voilà pourquoi elle quitte Moscou et se rend dans le nord du pays. Son amante Irina devait l’accompagner, mais elle a annulé au dernier moment.
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Son butor de compagnon hausse les épaules devant ce projet absurde. Ljoha travaille dans une mine de charbon, a un langage de charretier, trempe les doigts dans un bocal de cornichons. Elle s’isole au wagon-restaurant, demande à la contrôleuse revêche s’il n’y a pas d’autres places libres. Peine perdue. Quelle promiscuité! Et encore, ils sont en deuxième classe. Il faut voir ce que donne la troisième, avec ses wagons surpeuplés. Les deux protagonistes se méfient l’un de l’autre. Elle tient à sa caméra, avec laquelle elle a enregistré les gens, les appartements, la musique.
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