LITTÉRATURE – Cette année, les jurys de la place Gaillon ont voulu mettre en lumière la littérature française telle qu’on l’écrit hors les murs.
On attendait cela depuis un an. Des hordes de caméras, des coups de coude, un auteur heureux et sans voix… Ce mercredi 3 novembre, un parfum d’ancien monde a soufflé place Gaillon. De quoi faire oublier l’édition en visioconférence de l’année dernière… ou presque. Au restaurant Drouant, où il est de tradition d’annoncer le prix Goncourt depuis 1914, l’établissement était noir de perches, de dictaphones, de gros blousons… mais aussi de masques. Si la proclamation a pu se faire «comme avant la pandémie» sur les marches de l’escalier, par la voix de Philippe Claudel, nouveau secrétaire général de l’académie Goncourt, il a tout de même fallu respecter quelques règles.
Les consignes adressées par mail quelques jours avant l’événement étaient très claires: «Vous devrez, pour entrer dans le restaurant, présenter votre passe sanitaire avant 12 h 15 et porter un masque. Merci de bien vouloir garder au maximum les distances recommandées par les autorités sanitaires.» C’est ainsi que l’on a assisté
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