Adapté d’un roman de Jean Echenoz, le troisième opéra de Philippe Hersant se révèle une œuvre bien orchestrée, Où musique et chant avancent ensemble.
Ce ne devait pas être à l’origine la dernière production d’Olivier Mantéi comme directeur de l’Opéra Comique, avant de succéder en ce mois de novembre à Laurent Bayle à la tête de la Philharmonie de Paris. Mais le fait qu’il tire sa révérence sur une création réussie, dit quelque chose d’un mandat qui aura garanti à la Salle Favart une place de choix dans le paysage lyrique. On ne peut pas dire, pourtant, que Les Éclairs, «drame joyeux» conçu par le compositeur Philippe Hersant et l’écrivain Jean Échenoz, dont le livret préexiste à la musique, changera l’histoire de l’opéra.
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Avec ces deux artistes amoureux du travail bien fait et de la langue ciselée, le métier l’emporte sur l’inspiration, et le désir d’originalité à tout prix n’est pas davantage une priorité que la question d’être moderne ou non. Ce qui importe n’est pas de renouveler un genre, mais de fournir une œuvre musicalement plaisante, dramatiquement cohérente, scéniquement viable, où texte, musique et chant avancent dans la même
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