l’essentiel
Quelques heures après son amerrissage réussi au large de la Floride, Thomas Pesquet a donné les premières impressions de son retour sur Terre. L’astronaute français n’a pas démenti son intérêt pour une potentielle mission sur la Lune.
Thomas Pesquet a finalement foulé le sol de la Terre. Très tôt dans la matinée de ce mardi 9 novembre, l’astronaute français Thomas Pesquet s’est adressé pour la première fois à la presse quelques heures après son amerrissage réussi au large de la Floride. Sur le tarmac de l’aéroport de Cologne, en Allemagne, il a assuré aller « très bien ».
« On se réhabitue très très vite » a-t-il confié, assurant cependant qu’il ne se sentait pas prêt à « courir un 100 mètres ». L’astronaute est revenu sur les premières sensations qu’il a ressenti à sa sortie de la capsule Dragon. Il a en ce sens souligné la « bonne odeur » des membres de l’équipage venu les récupérer. Ils sentaient « super bon la lessive et le savon ». « Ce qui veut dire aussi que, nous, on ne sentait peut-être pas très très bon après six mois dans la station », s’est-il amusé.
L’astronaute a également reconnu avoir manqué de « stabilité » pour ses premiers pas sur Terre. Il a assuré avoir eu « l’impression d’un élastique qui tire tout vers le bas » lorsqu’il a soulevé un téléphone. En revanche, Thomas Pesquet a assuré avoir pu « un peu plus profiter » de la rentrée dans l’atmosphère. La raison : les « plus grandes vitres » de la capsule de SpaceX en comparaison à la capsule Soyouz, lors de sa première mission, rapporte France info.
Vers une mission sur la Lune ?
À l’heure actuelle, l’astronaute français n’a qu’une hâte : prendre « une bonne douche ». « Voir toutes les gouttelettes d’eau qui vont tomber dans le même sens va être comme dans un film de science-fiction » a-t-il confié, après avoir passé six mois dans des conditions spatiales.
Assurant vouloir « prendre du temps pour lui » après deux longs cycles de missions consacrées à l’ISS depuis 2014, Thomas Pesquet n’a en revanche pas démenti l’intérêt qu’il portait pour une éventuelle mission sur la Lune. « On est des explorateurs, convaincus que ça sert à tout le monde » a-t-il conclu, tout en promettant d’accueillir en France ses compagnons de la mission Crew-2.