ENTRETIEN – L’étoile se produit dans un nouveau solo, La Femme qui danse, au Théâtre de la Madeleine, à Paris. Son spectacle sera suivi d’une longue tournée en France.
À 58 ans, la dernière star de la danse offre une pièce intime et bouleversante, qui allie le geste à la parole. Le sommet d’une recherche sur son art. Elle avait quitté l’Opéra de Paris en 1998 pour diriger le Ballet de Marseille, puis fonder sa compagnie du Théâtre du corps.
À lire aussiMarie-Claude Pietragalla: «La mer me fait tout oublier»
LE FIGARO. – La Femme qui danse, c’est vous?
Marie-Claude PIETRAGALLA. – La création date de 2019. Elle est partie de textes que j’ai écrits précisément sur les émotions, les sensations qui se libèrent en scène et sur le contact qu’on a alors avec l’intimité du corps. Je me sers de ce que j’ai vécu: mon rapport à la scène, mon expérience chorégraphique, les moments qui m’ont marquée, comme mon émancipation du Ballet de l’Opéra de Paris, ma direction du Ballet de Marseille, ma compagnie. J’ai voulu faire participer le spectateur à une chose qu’on n’entend jamais: la respiration. Des capteurs posés sur mon corps permettent tout un travail sonore. On cache le souffle pour ne pas montrer l’effort, mais il est le vecteur
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 86% à découvrir.
Cultiver sa liberté, c’est cultiver sa curiosité.
Continuez à lire votre article pour 1€ le premier mois
Déjà abonné ?
Connectez-vous